« Parler pour que les enfants écoutent, les écouter pour qu’ils parlent » (Faber et Mazlish) -Part 1 –

Comme je l’ai écrit dans ma

*** ma wish list 2016 ***

, parvenir à instaurer et entretenir une communication bienveillante avec mes enfants est un objectif qui me tient à cœur. Et j’ai la chance que mon homme me suit et s’implique dans ce type de relation parent/enfants. Nos lectures nous ont longtemps suffit à garder un cap, trouver des astuces pour détourner un problème ou alimenter notre réflexion sur notre organisation. Cependant,  nous devons l’admettre, l’accueil de notre 3ème enfant (en 4 ans 1/2 ) nous a mis à mal. Nous avons des difficultés à trouver une organisation qui convienne à tous.  La fatigue nous rend irascible, impatient et peu disponible.  Donc autant te dire que les anciens réflexes de violence ordinaire sont revenus. Malgré ce constat, je ne parvenais pas à trouver une porte de sortie. La fatigue empêche de raisonner.

La 1ère étape pour s’extraire de ce cercle est d’

Accepter l’idée de toucher ses limites…

et se faire aider. Après quelques jours de VRAI repos réparateur, j’ai pris conscience de notre réalité et nos réponses éducatives me sont apparu inadmissibles. Comment pouvons nous accepter de continuer à impressionner – menacer- crier sur nos enfants ? Comment nos enfants peuvent ils s’épanouir, développer leur individualité et leur estime de soi dans ces conditions ? Et quel avenir pour notre famille si ce type de fonctionnement perdure ? Je ne te cache pas non plus que dernièrement, nous avons passé notre journée avec des amis qui pratiquent au quotidien la bienveillance. Leur maison transpire la sérénité. Leur relation à leurs 2 filles est authentique, respectueuse et remplie d’amour. Un magnifique exemple. Ce décalage entre nos deux familles m’a blessé car elle a mis en lumière nos propres violences mais je ne veux retenir que l’énergie et la motivation qu’elle me confère…

Et parfois, la vie  nous offre des opportunité incroyable pour évoluer. La preuve ? Le lendemain de cette prise de conscience douloureuse, j’apprends qu’une femme près de chez moi anime des groupes de parents sur le thème de la communication et l’éducation bienveillante.  Elle se base sur les livres et études de Faber et Mazlish « parler pour que les enfants écoutent, les écouter pour qu’ils parlent ». Mieux ! Un groupe se constitue et va démarrer un cycle de 8 séances ce mois ci. Incroyable et inespéré !!! Surtout que Faber et Mazlish ne me sont pas inconnues, loin de là !! Leur livre parlant des relations fraternelle est ma bible. Car oui, malgré tout, nous sommes parvenus, en partie avec ces apports, à générer, entretenir et renforcer la coopération et le respect au sien de notre fratrie. Notre fierté.

Je suis donc inscrite dans ce cycle et je te propose de partager avec toi les pistes de réflexions, les travaux pratiques et tests que ce groupe m’apporte.

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Aujourd’hui, je vais te parler de la RÉUNION PRÉPARATOIRE AU CYCLE DE FORMATION. C’était mardi soir.

L’animatrice est une femme dynamique, qui maîtrise son sujet et qui parvient à créer une ambiance propice aux échanges. Le groupe est formé de 16 parents et/ou professionnels de l’enfance.  Concrètement, nous sommes tous différents (âges, milieu social, style vestimentaire) mais il est évident que nous partageons tous l’envie d’évoluer. C’est énorme ! De ce fait, les échanges entre nous ont été simples et respectueux.

Au cours de ce temps, nous avons survolé les points qui seront approfondit dans les 8 ateliers (ceux du 4 et 8 sont des approfondissement et une révision des ateliers précédents).

  • Atelier numéro 1 : Accueillir les sentiments

Concrètement, nous parlerons au cours de cette séance d’empathie !

Mais plus largement, nous verrons comment, en accueillant la contrarié de son enfant, nous l’amenons à trouver au final sa solution, sa réponse. Il va nous falloir parvenir à nommer le sentiment ressentit et surtout, s’empêcher de donner son conseil, son avis. Il s’agit bien d’apprendre à l’enfant à identifier ses sensations, ressentit, les accepter et se faire confiance. Un exemple parlant —> l’enfant vient de tomber. Il pleure. Quel parent n’a jamais rétorqué : « mais non, c’est rien,  tu n’as pas mal ! ». En ce positionnant ainsi, nous sommes dans la négation du ressentit de son enfant.

Egalement, nous parlerons de l’accord gagnant / gagnant : comment négocier pour arriver un accord après avoir entendu réellement les demandes des enfants.

Autre point qui m’intéresse : comment substituer le « non » au profit notamment du « oui » conditionnel.

Bref, programme ambitieux pour ce 1er atelier.

  • Atelier numéro 2 : Susciter la coopération

ou comment amener l’enfant à se responsabiliser et de ce fait, faire en sorte qu’il soit acteur de sa propre vie.

  • Atelier numéro 3 : Remplacer la punition

Autant te dire que j’attends cet atelier avec impatience. A priori nous parlerons de « l’habilité » résolution de problème, d’empathie, de lâcher prise et de la nécessité d’être créatif !

Notre discussion nous a amené à poser le constat que plus on impose, plus l’enfant s’oppose ce qui génère un contexte de confrontation qui peut s’avérer particulièrement fort. Comment sortir de ce rapport de force ? Un début de réponse est de rejoindre l’enfant dans son monde (qu’est ce qu’il comprend) puis en 2 phrases lui partager notre « non » (ce que ça nous fait : peur / colère …) et lui rappeler notre besoin, notre avis.

  • Atelier numéro 5 : Encourager l’autonomie

Le titre est assez parlant.  De nouveau, nous verrons comment accompagner son enfant dans sa réflexion qui l’amènera à trouver sa réponse. C’est à dire lui apprendre à gérer ses soucis. Quand, nous, parents, conseillons, mettons sous pression  nos enfants pour atteindre tel objectif …, nous prenons le risque, finalement, de les rendre dépendant de nous.

  • Atelier numéro 6 : Compliments et estime de soi

Pour cette séance, il s’agira de se questionner sur nos compliments. Qu’est ce qu’ils peuvent générer chez notre enfant ? Comment se fait il que malgré nos compliments réguliers, notre enfant a peu de confiance en lui ?

Nous parlerons donc de l’importance d’un compliment descriptif plutôt que général :  » wahou l’association que tu as faite de ces couleurs est sublime et vraiment proche de la réalité. Tu as l’oeil  » plutôt que « wahou quel artiste, c’est sublime ».

  • Aider ses enfants à cesser de jouer des rôles

Ou comment un enfant à qui l’on répète qu’il est maladroit peut intérioriser et tendre à coller à cette image qu’on lui renvoie.

 

 

Vaste programme hein ? J’ai trop hâte.

Affaire à suivre.

 

Claire, motivée et ravie.

 

Une réflexion sur “« Parler pour que les enfants écoutent, les écouter pour qu’ils parlent » (Faber et Mazlish) -Part 1 –

  1. Super initiative !
    On a beau vouloir bien faire et avoir des bases d’éducation bienveillante, il faut toujours se remettre en question car on est faillibles et perfectibles. La parentalité n’est pas quelque chose de facile.
    En tout cas je suis en train de lire le livre de Faber et Mazlish sur les ateliers concernant les relations frères/soeurs et c’est très intéressant.
    Je suis sûre que suivre cet atelier auquel tu t’es inscrite va vous aider en tant que famille ! 🙂

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